Voici ce que d'autres avait à lire à propos de cet ouvrage :
- Sandrine Brugot Maillard, dans Des larmes sous la pluie – Rosa Montero
Rosa Montero expérimente les genres avec aisance et brio mettant en scène des personnages d’une rare densité, traversés par des questionnements qui nous concernent tous même s’ils surgissent d’un lointain passé ou d’un hypothétique futur. Toujours elle explore les solitudes individuelles, l’importance de la mémoire, la noirceur du monde et les inégalités sociales. Avec une humilité qui n’a d’égal que son talent, elle s’inscrit explicitement ici dans une tradition littéraire et cinématographique qu’elle renouvelle, complexifie, enrichit sans jargon ni simplifications. Elle construit son propre univers et surtout une très belle héroïne à la fois fragile et d’une grande vitalité.
- A_girl_from_earth, dans Des larmes sous la pluie
Je trouve ça intéressant qu'un auteur puisse s'aventurer dans des genres différents, c'est la preuve d'une grande ouverture d'esprit, de courage, de souplesse, et de talent quand c'est réussi, mais là j'avoue que si elle en écrit un deuxième dans ce genre, je ne me précipiterai pas. Elle reste malgré tout intéressante et intrigante à mes yeux. Je reste fidèle à mon souvenir de La folle du logis et tenterai tout de même un autre roman de l'auteure. Mais lequel ? Lequel ? C'est ça le problème... À dans 5 ans...
- Ingannmic, dans Des larmes sous la pluie - Rosa Montero
Quel roman habile et prenant ! A la fois policier à l'intrigue efficace et roman de science-fiction s'interrogeant sur l'avenir de nos sociétés consacrées à la consommation et à l'image, il fait par ailleurs la part belle à ses personnages, complexes et touchants, Bruna Husky en tête. Au physique affûtée de l'androïde, dont la silhouette modelée pour le combat fascine et impressionne, Rosa Montero oppose un mal-être que la rep tente trop souvent de noyer dans l'alcool, lié à l'angoisse de sa mort programmée et à la solitude qui en découle -fonder une famille est impensable- et à la difficulté à se définir au regard de ce passé qui l'habite, qu'elle sait fabriqué, mais qui détermine en partie ce qu'elle est.
- Perrick, dans Huit bouquins lus, la vingt-deuxième vague
Des replicants qui se suicident, des extra-terrestres qui fuient leur planète, une Terre où l’air est devenu payant et bien sûr une conspiration ! Tous les ingrédients pour retrouver de la SF, classique et sobre. Celle qui parle d’amour, de l’intérêt général, de l’amitié, de la cupidité et de la mesquinerie. Du machisme aussi. Bref de la vie de tous les jours, ou presque.
- Nicole Grundlinger, dans Des larmes sous la pluie - Rosa Montero
J'ai adoré me plonger dans cette drôle de société où les pauvres qui ne peuvent pas payer leur air sont condamnés à vivre dans les zones polluées de la planète, où les gouvernants semblent résolus à réécrire l'Histoire en effaçant des Archives ce qui les dérange, où la soif de pouvoir domine toujours le monde, où les progrès technologiques ne semblent pas avoir résolu la grande question existentielle de tout un chacun : la quête du bonheur. Plus qu'un roman de science-fiction c'est un livre politique que propose Rosa Montero, qui propose de réfléchir au futur que nous souhaitons. On y retrouve les thèmes qui font l'actualité : la difficulté du vivre ensemble, le rejet de l'autre, la façon dont nous traitons notre planète et même la fragilité de la démocratie.
- Lhisbei, dans Des larmes sous la pluie – Rosa Montero
En plus d’avoir un personnage pivot très dense, en sursis mais extrêmement vivant, le roman a du fond. Dans Des larmes sous la pluie, l’amateur de SF habitué à lire des textes qui portent un regard critique sur notre société et proposent une réflexion sur des problèmes contemporains y trouvera son compte, à condition de ne pas être blasé (mais dans ce cas-là on ne peut plus grand chose pour lui…). Pour des non lecteurs de SFFF, ce roman peut constituer une belle clé d’entrée dans le genre dont il serait dommage de se priver.
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