Voici ce que d'autres avait à lire à propos de cet ouvrage :
- Satine, dans Jules César
J’aurais dû lire ce livre avant Antoine et Cléopâtre, mais à l’époque je ne le possédais pas encore, donc lecteur, tu sauras dans quel ordre lire ces deux tragédies si le cœur t’en dit. Bien mieux écrit (ou traduit) qu’Antoine et Cléopâtre, Jules César se lit vite et passionne rapidement. En effet, il n’y a pas de temps mort, on démarre par le complot orchestré par Marcus Brutus, Cassius, Casca, Trébonius, Ligarius, Décius Brutus, Métellus Cimber et Cinna qui s’opposaient à ce que César puisse hériter de la couronne de Rome, qu’il avait pourtant lui-même refusé par trois fois alors que Marc-Antoine la lui tendait. Bien entendu, nul ne prêtera suffisamment attention au Devin qui les priera de craindre les Ides de Mars, expression bien connu depuis. Ce qui est bien connu de tous arrivera, César périra sous les coups de poignards de ses assaillants. Ses amis s’engageront alors dans une terrible vendetta qui n’épargnera personne.
- Laurence Serfaty, dans La rhétorique de Marc-Antoine
Marc-Antoine n’a pas attendu le neuromarketing pour manipuler la foule après l’assassinat de Jules César. Il n’en avait pas besoin, il savait manier la rhétorique. C’est ce qu’a rappelé Emmanuel Laurentin, grâce à son excellente émission, la Fabrique de l’Histoire, sur France Culture, mardi dernier. Enfin… il n’a pas parlé de neuromarketing (ça, c’est moi qui fait le rapprochement) mais il a souligné son art oratoire. Dans le cadre d’une série « Déposer le souverain« , suscitée par le départ de Ben Ali, une émission a été consacrée au tyrannicide. Alors que Brutus s’est contenté d’un simple exposé informatif pour expliquer les raisons de l’assassinat, Marc-Antoine, allié de César, a su retourner la foule hostile au tyran et à ses alliés grâce à un discours en vers. Pour souligner l’ignominie du crime, il fit lire, en guise d’oraison funèbre, la liste des honneurs dévolus à César, ainsi que le serment qu’avaient prêté les sénateurs de défendre sa vie. Shakespeare l’a interprété à sa façon dans Jules César, pièce que Mankiewicz a fidèlement adaptée au cinéma, avec Marlon Brando dans le rôle de Marc-Antoine.
- Coriolanus Litteratura, dans Jules César
Shakespeare critique la faiblesse du peuple qui n'arrive jamais à aller au-delà de ses intérêts vitaux et matériels qu'il ne pense qu'à assouvir. Le peuple n'est pas attaché à la liberté, comme l'aristocratie d'ailleurs, qui semble avoir perdu sa consistance institutionnelle et son sens de la liberté. Tout dans la pièce se déroule au travers du regard des personnages. Ainsi, Jules César n'apparaît que par le regard et l'action des autres, si bien que le lecteur n'a pas la preuve de ses ambitions. L'épicurien Cassius - qui est un homme assez limité ne recherchant que le côté matériel des choses - le voit comme un personnage haïssable auquel il dénie même des vertus historiques. À l'inverse, Antoine, fidèle de César, insiste sur ses vertus et sa fidélité.
- Perrick, dans Des livres, douzième série
L'histoire de Brutus vu par le grand dramaturge anglais avec du Préférez-vous César vivant, et mourir esclaves, ou César mort, et tous vivre libres ? de du Toi aussi, Brutus !... Tombe donc, César ! dedans. Mais aussi - et surtout - des conjurés qui finiront bien tragiquement pendant que Marc-Antoine et Octave prendront la tête des légitimistes avec succès...
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