Voici ce que d'autres avait à lire à propos de cet ouvrage :
- Luc Muller, dans Fondation et Empire - Le Cycle de Fondation Tome 2 - Isaac Asimov
Cet opus, contient, en effet, deux chroniques de l'histoire de la Fondation... honnêtement, j'ai un peu de mal à me souvenir de ce qu'il se passe dans la première... j'ai lu les pages, mais comme j'ai abandonné l'idée de réfléchir au fond de l'histoire, elle m'est passée dessus comme les vagues passent sur la plage d'une ile déserte. La seconde, Le Mulet, quant à elle, est bien plus interessante. En bref, un nouveau personnage, Le Mulet, fait son apparition et tente de conquérir la Fondation. Malheureusement pour lui, Hari Seldon, n'avait pas prévu l'irruption de ce personnage et son plan psychohistorique prend totalement l'eau. Nous suivons alors les péripéties de Toran et Bayta, en route vers trantor pour tenter de monter un plan pour mettre le Mulet en échec. Pour celà, il feront la rencontre de Magnifico un clown tout autant intriguant qu'attachant qui les accompagnera dans cette quête pleine de rebondissements. J'ai bien apprécié cette seconde chronique, car elle est bien bien moins décousue que ce à quoi l'on avait eu droit jusqu'a présent.
- Baroudeur, dans FONDATION ET EMPIRE (Isaac Asimov) - Un classique qui a encore de l'avenir... la psychohistoire n'en démord pas!
La psychohistoire est un concept clé, qui servira aussi bien le récit que la réflexion du lecteur: déterminisme, probabilités, fatalité, destin... tellement de questions aux réponses vagues pour une humanité en pleine confusion... Des mondes s'effondrent, des générations s'écoulent, les conflits font rage aux quatre coins de la galaxie! Le lecteur traverse le temps et les événements avec un point de vue différent du simple protagoniste. À cette échelle, on entrevoit mieux les éléments présentés par la psychohistoire et notre vision de l'aventure humaine du futur prend alors un sens nouveau. J'ai navigué entre admiration et désespoir face à cette humanité perpétuellement perplexe face à son avenir. La psychohistoire m'a alors aidé à accepter la situation sans la juger. Ce n'est ni bien ni mal... tout est énergie, mouvement...
- Perrick, dans Des livres, onzième série
Rien de tel qu'un petit livre de SF pour sortir des débats de notre bien maigre société de tous les jours. Ici c'est l'Humanité qu'il faut sauver, et dans toute la Galaxie par dessus le marché : un grand bol d'air frais pour voyager par delà le temps et l'espace.
- Setebos, dans La littérature et l’Histoire : Le cycle de Fondation d’Isaac Asimov
Le simple titre de mon premier objet d’étude, le déclin de Trantor, a du vous mettre la puce à l’oreille. Et vous avez raison ! Oui, nous avons bien là un nouvel avatar de la décadence de l’Empire Romain. De fait, Asimov lui-même de fait guère de mystère quant à sa principale source d’inspiration : c’est le livre Decline and Fall of the Roman Empire, d’E. Gibbon, paru en 1776. E. Gibbon est, avec Montesquieu, un des premiers promoteurs de cette idée de décadence de l’Empire Romain. Connaissant cette source, on ne sera guère surpris par le fait que le déclin de Trantor nous décrit un Empire Galactique s’enfonçant dans la décadence et l’impuissance. La capitale de l’Empire, Trantor, y est décrite comme un monde surpeuplé, nécessitant vingt planètes agricoles pour la nourrir. Difficile de ne pas faire de parallèle avec la Rome Antique, cité d’un million d’habitants, s’appuyant pour sa subsistance sur les cargaisons de blé provenant d’Afrique et d’Egypte, cette dernière province étant fréquemment surnommée « le grenier à blé de Rome ». D’autre part, on apprend que Trantor a autrefois été une royauté. Tiens, comme Rome !
- Craklou, dans Fondation et empire, Isaac Asimov
Suite logique du premier tome, on retrouve ici une narration organisée autour d'une nouvelle crise de Seldon. On a vite compris le principe, on se plonge dans la lecture en essayant de rattraper mentalement les années perdues : sans demander une gymnastique mentale trop compliquée, il est quand même bon d'être plutôt réveillé lorsque qu'on lit Fondation et Cie. De sauts dans le temps à d'autres sauts dans le temps, parfois c'est un peu dur de se repérer. Mais ce premier écueil surmonté, j'ai retrouvé avec plaisir un style particulièrement agréable à lire ; une imagination foisonnante ; un univers qui s'enrichit, se développe et se complexifie au fur et à mesure des pages. La première partie m'a franchement emballée. Si seulement la vie pouvait aussi est constituée des crises de Seldon qui ne peuvent que se résoudre seules et pour le mieux, ça serait super cool!
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