Voici ce que d'autres avait à lire à propos de cet ouvrage :
- Jean-Marie Charpentier, dans Réinventer l’entreprise…avec les sciences sociales
Depuis déjà quelques années, un ensemble de chercheurs en sciences sociales (droit, économie, histoire, sociologie, sciences de gestion…) s’attachent à « refonder l’entreprise » et, en tout cas, à resituer sa place et la mettre en perspectives avec sérieux et rigueur. Faisant suite aux travaux initiés par le Collège des Bernardins, un important colloque a eu lieu à Cerisy en 2013 à l’initiative de Blanche Segrestin, Baudouin Roger et Stéphane Vernac. Un livre vient de paraître aux Editions Sciences humaines qui en rend compte avec des apports tout à fait passionnants et éclairants.
- Théâtre & Monde du Travail, dans "l'entreprise - point aveugle du savoir"
Ainsi l’entreprise néo-libérale semble échapper à toutes les sciences, en particulier aux sciences sociales sans être capable d'assurer l'innovation nécessaire: aucune des représentations de l’entreprise ne résiste à la crise actuelle. Sa réduction à un dispositif financier ordonné à la valeur actionnariale n’a été possible qu’en raison d’une construction scientifique défaillante, sinon inexistante, de l’entreprise. D'où l’hypothèse fondatrice de l'ouvrage : l’entreprise est restée, jusqu’à très récemment, un point aveugle des sciences sociales....Elle est aussi un point quasi-aveugle des arts, de la littérature et du théâtre, ce qui n'est peut-être pas sans en découler.
- Perrick, dans Des livres, septième série
Visiblement pas grand monde ne sait ce qu'est une "entreprise". Elle ne résume pas à la "société", encore moins à ses "actionnaires". Les auteurs de cet ouvrage collectif en profitent pour livrer des analyses très diverses afin de mieux appréhender cette forme sociale particulière. Dans ce foisonnement, j'ai découvert deux structures tout à fait originales. Tout d'abord l'entreprise Carl Zeiss, elle est créé initialement en 1846 et se réorganise de manière tout à fait original autour de la fondation Carl-Zeiss-Stiftung en 1891 : cette structuration - encore originale - ne l'aura pas empêché d'atteindre 25 000 salariés et 4,3 milliards de CA. Ensuite le cas de l'ITRS, cette structure hybride, financée par plus de 900 industriels, a pour vocation de cartographier l'inconnu dans le domaine des semi-conducteurs : elle produit chaque année un ensemble de documents de prospective et d'évaluation des technologies de rupture. Puis ce travail est mise à la disposition des tous les acteurs - sans considérations commerciales - pour qu'ils puissent coordonner leur effort de R&D.
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