Voici ce que d'autres avait à lire à propos de cet ouvrage :
- Perrick, dans Sixième vague de huit bouquins lus
Un diagnostic sans concession sur l'état de notre indépendance numérique : en deux mot, pas terrible ! Toutes nos données effectuent un voyage outre-atlantique en aller simple. L'ancien directeur de Skyrock montre l'ampleur des dégâts à venir grâce des examples précis et convaincants. Et comme d'habitude sur ce type d'ouvrage prospectiviste, c'est la tentative de solution qui a du mal à convaincre : pour créer un "champion national" facilement il faut surtout avoir des clients captifs, pas aussi aisé sur Internet qu'avec le gaz. C'est d'ailleurs intéressant de voir que nos plus grosses sociétés du numérique sont déjà du côté des tuyaux : Free, Numéricable ou OVH. Pendant ce temps, Volvo - en Suède - a lancé ses véhicules sans chauffeur, déjà.
- Stéphane Michalon, dans La souveraineté numérique
Dans le relatif silence d’Orange durant ces derniers jours nous voulons à nouveau par ce billet relayer le conseil de lecture du livre de Pierre Bellanger. En tant qu’ePagine, PME au service de la librairie, nous apprenons, dans le projet MO3T soutenu par l’État, à travailler avec Orange pour le compte des libraires indépendants. Dans le cadre du projet MO3T, nous percevons qu’Orange pourrait être bien plus qu’Orange. Nous sentons bien qu’Orange garde quelque chose de la culture France Telecom à vouloir proposer quelque chose au service de tous. La Caisse des Dépôts est peut-être actionnaire minoritaire de Vivendi, mais la France est surtout actionnaire d’Orange. Si l’État veut s’occuper de l’avenir Bouygues et de Free, ne devrait-il pas d’abord s’occuper d’Orange en premier, c’est-à-dire en lui donnant un rôle premier ?
- François Laurent, dans Pierre Bellanger et La souveraineté numérique
Nous ne sommes pas des « nains » en terme de taille : nombre de nos entreprises de l’économie du logiciel, des services informatiques et des télécommunications sont bien plus importantes que lesdits « géants de l’Internet ». Non, si nous sommes des « nains » pour reprendre ton expression, c’est seulement dans nos têtes. Il est encore possible aujourd’hui de développer, sur des valeurs de liberté, une économie Internet française et européenne compétitive. Maintenant, si cela n’est pas fait, nous deviendrons en effet ce que j’ai appelé une « miettocratie », c’est-à-dire une économie marginalisée et appauvrie à l’ombre des réseaux informatiques extra-européens.
- Serge Escalé, dans La souveraineté numérique (Pierre Bellanger) STOCK
Mais après avoir plongé son lecteur dans les affres de la perplexité et la peur, l’auteur indique les atouts de la France et de l’Europe et les solutions à envisager. D’après lui, la démocratie est un atout majeur face à la puissance montante de la Chine. On peut en douter, quand on voit que l’élection ne porte aujourd’hui au pouvoir que des élites de gauche ou de droite, incapables de proposer des solutions aux problèmes d’emploi, d’écologie, de santé, d’enseignement. Bellanger reprend l’antienne du progrès, vu sous l’angle du numérique, en expliquant qu’il contient l’antidote aux problèmes qu’il induit: suppression de la confidentialité, élimination massive d’emplois industriels, etc.
- Ghislain Décréau, dans La souveraineté numérique
Pierre Bellanger, fondateur et président de Skyrock (inventeur du premier réseau social français) analyse les effets de la révolution numérique sur la France et l'Europe. Secteur par secteur ( automobile, banque, commerce,éducation, monnaie...) l'auteur dresse un constat alarmant pour mieux inciter à l'action et changer de posture.
- Place de la toile, dans Plaidoyer pour une souveraineté numérique
Et si nous ne mesurions pas bien ce qui est en train de se passer ? Et si nous étions à la veille d’une crise majeure due au numérique ? Disparition de la classe moyenne, fuite des emplois hors de nos frontières. Et si un des aspects principaux de cette crise était la disparition de notre souveraineté, l’abandon aux Etats-Unis de la part logicielle de nos vies, et de nos données ? C’est le point de départ de la réflexion de notre invité.
Vous pouvez acheter ce livre dans les boutiques suivantes :