Voici ce que d'autres avait à lire à propos de cet ouvrage :
- Thibaut Allain, dans Au revoir là-haut – Pierre Lemaitre
Au revoir là-haut, prix Goncourt 2013, est un coup de poing. Poignant, émouvant, profond autant que parfois choquant (les descriptions de la gueule cassée tirent au cœur), ce roman vous prend aux tripes dès la première page et ne les relâche qu’à la dernière page sur un final en apothéose. L’écriture du maitre Lemaitre (jeu de mot un peu facile…) est maitrisée, ses analogies d’une originalité incroyable et son style époustouflant. En un mot, c’est grandiose !
- Charline Pellegrino, dans Au revoir là-haut de Pierre Lemaitre
Les 600 pages défilent à une vitesse folle, il est difficile de s'arrêter de lire. Il n'y a pas de temps morts, j'avais toujours envie de connaître la suite, d'en savoir plus. J'ai apprécié le fait de pouvoir en apprendre plus sur cette période de l'après première guerre mondiale et sur le destin parfois tragique de ces anciens poilus. C'est une période que je connaissais très peu. La relation forte qui unie ces deux personnages que tout oppose, Albert et Edouard, uniquement liés par un évènement tragique, est très intéressante et très bien amené par Pierre Lemaitre. Le capitaine Pradelle, quant à lui, complètement détestable, imbu de sa personne et sans respect ni pour les vivants ni pour les morts est un personnage que j'ai adoré détester.
- Maud Foucaut, dans 'Au revoir là-haut' de Pierre LEMAITRE
Mais on pardonne cette faiblesse à l’auteur qui sait nous emporter loin avec ses envolés lyriques au détour d’un chapitre. Il nous montre alors toute sa sensibilité et son talent littéraire. C’est toute la noirceur et le cynisme d’une époque qu’’il dépeint admirablement et nous rend bouleversante.
- Deedee, dans Au revoir là-haut de Pierre Lemaitre
Et puis, il y a la plume qui sert à merveille les propos. Outre l’intrigue ultra bien ficelée, j’ai aimé les mots, justes. J’ai aimé, enfin, ces personnages improbables et loin d’être les héros que l’on a coutume de nous servir dans les récits de guerre : il y a ces soldats, cassés, au sens propre comme au sens figuré. Mais il y a aussi ce lieutenant d’Aulnay-Pradelle, écoeurant de cynisme et de suffisance. Cerise sur le gâteau, cette société parisienne de l’après guerre que Pierre Lemaire décrit avec une justesse éblouissante…
- Mind the gap, dans Au revoir là-haut de Pierre LEMAITRE (2014)
Et là, je ne suis pas d’accord. Oui c’est un roman parfait, une histoire qu’on n’oubliera pas de sitôt, mais un grand raconteur d’histoire n’est pas forcément un grand écrivain (et le contraire est vrai aussi). Et justement, un peu trop parfait ce roman, on sent le plan d’écriture avec la partie 1 petit 1 grand A, rebondissement numéro 1…etc. Au final, c’est un roman très académique, un polar sur fonds d’après-guerre très réussi, mais pour moi ça s’arrête là. Je serais bien embêté s’il me fallait parler du style de Pierre Lemaître…ce que j’attends aussi d’un écrivain et d’un style d’écriture, c’est de l’émotion, de l’originalité, une patte, un supplément d’âme en quelque sorte et là je suis resté sur ma faim.
- Pot éthique à lents tics, dans AU REVOIR LA-HAUT, roman de Pierre Lemaître, 2013.
Quand les hommes travestissent la réalité de la guerre en bâtissant des statues martiales, il est bien qu’un auteur replonge sa plume dans la fange et le sang de l’histoire. Il faut bien l’avouer, on adore en littérature les caractères et les portraits : Joseph Merlin, l’intègre puant inspiré de Louis Guilloux, Antonapoulos, la brute empruntée à Carson Mac Cullers, Labourdin le servile édile imbécile, la pure Louise (mais que veut dire la phrase de l’auteur p.562 : « Louise n’eut pas un destin remarquable, du moins jusqu’à ce qu’on la retrouve au début des années 40. »), la martyr Madeleine, fille sans mère, femme trompée et oubliée entre un père dur, un frère fantasque et un mari voyou. Ah, Pradelle, il y a longtemps qu’on n’avait pas eu un aussi beau salaud en littérature, un Bel Ami que n’aurait pas renié Maupassant.
- Perrick, dans Sixième vague de huit bouquins lus
Un très beau cadeau pour mes 37 ans que ce roman primé au Goncourt. Cette histoire presque vraie dans l'atmosphère troublée de la fin de la Première Guerre Mondiale est un vrai régal.
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