Voici ce que d'autres avait à lire à propos de cet ouvrage :
- Perrick, dans Huit bouquins lus, la dix-huitième vague
Et plutôt que d’essayer d’en retraduire l’effet, je vous recopie les remarques - tellement justes - de Prosper Mérimée : un de vos crimes c'est d'avoir exposé à nu et au grand jour certaines plaies du cœur humain trop salopes pour être vues... Il y a dans le caractère de Julien des traits atroces, dont tout le monde sent la vérité mais qui font horreur. Le but de l'art n'est pas de montrer ce côté de la nature humaine.
- Littéraire en herbe, dans Le Rouge et le Noir, Stendhal
Le paradoxe du personnage, c’est ça, puisqu’il aime une femme marié passionnément alors qu’il y a une fille qu’il l’adore et qu’il utilisera seulement pour ses projets pour devenir noble, donc, cette histoire est vraiment très dérangeante, personnellement, moi j’ai pris le parti de Melle de La Mole avec tous les sacrifices qu’elle fait pour Julien qui ne l’aime même pas ! Ce différend m’a aussi beaucoup éloigné du personnage, mais je l’ai retrouvé après avec son amour passionné avec Melle de Rénal.
- Roger Wartel, dans Le Rouge et le Noir
Son hypocrisie le portera-t-elle à accepter une indulgence royale, un non lieu, qui ferait douter de la véracité de ses amours ? On est au comble de l’hypocrisie au point qu’accepter l’indulgence serait faire éclater sa duplicité. Plutôt la mort. L’hypocrisie sera donc entretenue jusqu’au châtiment absolu alors qu’il n’avait aimé aucune de ces femmes, qu’il avait trompé leur amour. Dans les dernières pages Stendhal insiste sur le fait que la vie même de Julien a été portée, guidée, soutenue, pas tellement par son propre vouloir mais par les autres, qui lui proposent un mirage, une étoile, dont il ne peut s’approcher qu’en avançant masqué. Grandes illusions.
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