Un livre ailleurs - Les sept couleurs du vent

Les sept couleurs du vent

Bernard Tirtiaux

" Je cherche dans mes livres d'histoire une figure qui te ressemble : un artisan de l'errance, un arpenteur des vents qui, comme toi, s'est battu à coups d'outils pour le triomphe d'un chant d'amour. Ca fait peu de tapage, un chant d'amour. Et même quand il est porté par l'écho, il ne pèse pas trois plumes dans la marche de l'univers... " L'artisan à qui l'abbé Vernay adresse ce mot est son frère de lait, Sylvain Chantournelle, compagnon charpentier qui nourrit un rêve sans mesure : construire et promener de grandes orgues sur terre et sur mer, avec l'espoir secret que les traînées de musique qu'il répandrait de par le monde apaiseraient la folie meurtrière de son temps.

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9782070401772

Voici ce que d'autres avait à lire à propos de cet ouvrage :

Gipsy Quilt, dans Les Sept Couleurs du Vent de Bernard Tirtiaux
Encore un roman du Moyen Âge qui, cette fois, nous emmène un peu partout en France, et même sur les mers jusqu'en Sicile, auprès de Sylvain qui va se passionner pour la musique et devenir peu à peu facteur d'orgues, connaître de multiples aventures, de grandes tristesses mais aussi deux grands amours. Les péripéties se suivent à un rythme rapide, l'histoire est sans cesse relancée, le lecteur ne s'ennuie à aucun moment et vit au rythme des artisans et de leurs outils, parmi ceux qui voudraient que la musique apaise la folie des hommes, en ces temps où la guerre, la torture, la mort régnaient partout.
Tulipe, dans Les sept couleurs du vent, Bernard Tirtiaux
J’ai l’impression de ne pas bien parler de ce livre, de ne pas exprimer clairement ce que j’ai ressenti. Je n’ai pas le don de la critique ni du résumé. Un livre ne se découvre que par ce que l’on ressent par rapport à l’histoire et non par rapport à l’histoire. L’histoire peut nous intéresser, mais c’est la façon dont on la lit, dont on la vit qui importe le plus. Ensuite, il s’agit d’analyser pourquoi on a senti telles ou telles choses à propos d’une histoire. L’histoire, qu’est-ce qui est mis en œuvre, quelles sont les idées, que pose le roman, le poème ou la nouvelle ? Quelle est l’écriture ? Cela demande une plus profonde analyse qu’une petite critique.
Kalistina, dans Les sept couleurs du vent de Bernard Tirtiaux
Bernard Tirtiaux a écrit un très beau roman historique (certains se seront peut-être aperçu que je suis fan du genre…), qui nous happe du début à la fin. Il n’y a pas de temps mort, ça n’est pas gnangnan comme peuvent l’être certaines fresques historiques. Vraiment, une lecture qui m’a fait passer une excellente après-midi ! J’ai découvert en écrivant cette critique que l’auteur était le neveu d’Henri Bauchau, dont je me fais une très bonne opinion, totalement subjective puisque je ne l’ai toujours pas lu, mais ça me le rappelle agréablement.
Florence Coulombs, dans Les sept couleurs du vent
Encore un beau roman historique où cette fois la musique tient une grande place.
Perrick, dans Sixième vague de huit bouquins lus
Un roman exalté qui suit la vie d'un compagnon charpentier lors de nos guerres de religion : la vie au long cours de Sylvain entre les Vosges et la Sicile, Paris et l'Espagne. Une plume chaloupée, pleine de fougue et de verve avec des clins d'oeil par-ci par-là : tout ce qu'il faut pour l'été.

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